Foire aux questions

L'aide aux patients et aidants

L’association Laurette Fugain développe beaucoup de programmes pour accompagner les patients tout au long de leur parcours, que ce soit à l’hôpital, chez soi pendant les traitements, dans l’après cancer… aussi bien sur des activités (art-thérapie, robot de téléprésence, etc.) que sur de l’accompagnement médical (2nd avis médical, guides pratiques, etc.) et général (équipement des services, conseil juridique, coaching, emploi, sorties, etc.).

Découvrez tout ce que l’association met gratuitement à votre disposition pour vous soutenir.

L’association Laurette Fugain développe beaucoup de programmes pour accompagner les aidants (famille, proches…) tout au long de leur parcours d’accompagnement du patient, que ce soit à l’hôpital (activité de yoga, etc.), pendant les traitements (hébergement, conseil juridique, guides pratiques…) et  dans l’après cancer (ateliers, sorties, etc.).

Découvrez tout ce que fait l’association pour vous soutenir.

L'association Laurette Fugain

Laurette Fugain était la fille de Stéphanie et Michel Fugain. En juillet 2001, elle apprend qu’elle est atteinte de leucémie. Elle se battra pendant 11 mois avant d’être emportée par la maladie. Elle a souhaité pendant son combat la création de l’association, que sa mère Stéphanie concrétisera en mai 2002.

L’association Laurette Fugain lutte contre les cancers du sang – leucémies, sur trois axes majeurs : financier la recherche médicale, mobiliser sur les dons de vie (sang, plaquettes, moelle osseuse…) et aider les patients et les proches.

Agir (bénévolat, partenariat, dons…)

Il y a de multiples façons d’aider une association caritative comme Laurette Fugain, quel de soi son âge, ses moyens ou son temps :

Et bien sûr, aller régulièrement avec son entourage faire un don de vie (sang, plaquettes…) et s’inscrire sur le registre international des donneurs de moelle osseuse.

Devenir bénévole

Il y a plusieurs manières de s’investir bénévolement : mettre en relation avec son réseau (entreprise, école, etc.), apporter une compétence (juriste, graphiste, photographe…), agir sur le terrain (événements, interventions scolaires, préparation et livraisons de dons à l’hôpital…), aider sur l’administratif ou la recherche de partenaire, coordonner des projets…

Quel que soit votre profil, votre situation (lycéen-étudiant ; retraité ; en activité ou non), vos compétences, vous pourrez nous aider ! Il faut de la bonne humeur, de la volonté et de l’implication ! Contactez notre Responsable des bénévoles pour en savoir plus.

L’association dispose de plusieurs antennes partout en France (Bordeaux, Lille, Lyon, Île-de-France, Toulouse), des bénévoles dynamiques à Nice, sur l’île de La Réunion et des actions partout en France et dans les DOM. Rejoignez-nous !

Devenir adhérent

Ce sont trois façons d’aider différentes : le donateur fait un don d’argent ponctuel ou régulier, le bénévole s’engage en donnant de son temps, l’adhérent paye une cotisation annuelle. Les adhésions sont indispensables au bon fonctionnement de l’association mais aussi pour démontrer sa vitalité aux partenaires.

Simple et rapide, vous pouvez le faire en ligne ou en nous envoyant le bulletin d’adhésion et votre chèque (libellé à l’ordre de « association Laurette Fugain ») à l’adresse :

Association Laurette Fugain – Demande d’Adhésion
1, route départementale 58
78320 Lévis-Saint-Nom

Faire un don

Votre soutien est précieux et indispensable pour permettre à l’association d’aider tous ceux qui luttent contre les cancers du sang – leucémies. Il n’y a pas de petit don, votre geste compte et sera utilisé au mieux par l’association. Pour vous faciliter les démarches, vous pouvez vous rendre sur notre module de don en ligne, ou encore nous envoyer votre don à :

Association Laurette Fugain
1, route départementale 58
78320 Lévis-Saint-Nom

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Association Laurette Fugain
1, route départementale 58
78320 Lévis-Saint-Nom

Devenez ambassadeur d’une cause qui vous tient à cœur : Il n’y a pas de petite collecte, chaque soutien est indispensable et peut faire la différence. Créer une collecte est très simple et nous pourrons vous conseiller et vous accompagner tout du long : contactez-nous !

Devenir partenaire

L’association Laurette Fugain offre une très grande variété d’actions solidaires, sur-mesure et très fédératrices. Toute entreprise quelle que soit sa taille ou son secteur peut contribuer. Pour coconstruire le projet qui vous ressemble, contactez-nous.

Monter un partenariat associatif avec Laurette Fugain est facile : nous entrons en contact avec la ou les personnes en charge dans l’entreprise pour nous connaitre mutuellement et construire ensemble le partenariat qui correspond le mieux à vos attentes : dons de vie, sensibilisation, événementiel, cadeaux de noël, don financier ou encore mécénat de compétence, contactez-nous pour découvrir notre large palette d’actions solidaires.

Faire un legs

Un don (argent, bien matériel…) est une cession d’une partie de votre patrimoine de votre vivant ; le legs est lui une disposition testamentaire, que vous pouvez modifier comme vous le souhaitez, et qui ne prendra effet qu’après votre vie. Découvrez ici toutes les informations et bonnes pratiques pour préparer sereinement votre legs et contactez Stéphanie Fugain.

Léguer est un geste de solidarité incroyable pour la postérité, mais c’est aussi un acte éminemment personnel. Pour nous permettre de vous accompagner au mieux et de respecter votre Histoire, contactez Stéphanie Fugain et demandez notre brochure détaillée. Vous pouvez aussi en apprendre plus sur notre page legs, donation et assurance-vie.

Réaliser son testament nécessite réflexion et conseil. Nous pouvons vous accompagner librement dans votre démarche et vous apporter des conseils juridiques et pratiques. Pour cela, sans engagement aucun, contactez Stéphanie Fugain et demandez notre brochure détaillée. Vous pouvez aussi en apprendre plus sur notre page legs, donation et assurance-vie.

Faire un don de vie

C’est simple, il suffit de prendre rendez-vous dans le point de collecte de sang le plus proche de chez vous, à trouver sur le site de l’Établissement Français du Sang. Découvrez plein d’informations sur l’utilité incroyable de votre don et les conseils pratiques sur notre page don de sang total.

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On ne fait pas un don de moelle osseuse tout de suite, il faut d’abord s’inscrire (facile et gratuit, tout se fait à distance) sur le registre international des donneurs volontaires de moelle osseuse : on sera ensuite contacté si un patient compatible a besoin de vous pour guérir. Pour s’inscrire, c’est facile et gratuit, tout se fait à distance !

C’est simple, vous trouverez sur le site de l’Établissement Français du Sang les lieux et horaires de collecte de sang, pour vous inscrire. Découvrez plein d’informations sur l’utilité incroyable de votre don et les conseils pratiques sur notre page don de sang total.

C’est simple, vous trouverez sur le site de l’Établissement Français du Sang les lieux et horaires de collecte de plaquettes, pour vous inscrire. Découvrez plein d’informations sur l’utilité incroyable de votre don et les conseils pratiques sur notre page don de plaquettes.

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On ne fait pas un don de moelle osseuse tout de suite, il faut d’abord s’inscrire (facile et gratuit, tout se fait à distance) sur le registre international des donneurs volontaires de moelle osseuse : on sera ensuite contacté si un patient compatible a besoin de vous pour guérir. Découvrez plein d’informations et conseils pratiques sur notre page don de moelle osseuse.

La maladie

Les cancers du sang

Le cancer du sang, dit « hématologique », regroupe des maladies qui se caractérisent par un dérèglement de la moelle osseuse qui se met à produire de mauvaises cellules. Selon le dérèglement, il s’agit de leucémie, lymphome ou myélome, chaque famille recouvrant une multitude de sous-formes et stades distincts, demandant des traitements très différents.

Découvrez-en plus sur le cancer du sang.

Encore très mal connues, les causes sont variables selon le type de cancer du sang (leucémies, lymphomes ou myélomes). On sait qu’il existe plusieurs facteurs de risque reconnus et associés aux cancers du sang : l’exposition à des rayonnements ou à certaines substances chimiques, un système immunitaire déficient, tabagisme et surpoids, certaines maladies génétiques (syndrome de Down, syndrome de Li-Fraumeni, anémie de Fanconi etc.) ou virus (virus d’Epstein-Barr ou de l’hépatite), etc.

Cependant, ces facteurs de risque n’entrainent pas forcément un cancer du sang ; et à l’inverse, un cancer du sang peut survenir chez une personne ne présentant aucun de ces facteurs de risque.

Découvrez-en plus sur le cancer du sang.

Les symptômes de la maladie varient selon le type de cancer du sang.

Une leucémie aiguë se manifeste assez souvent dans un premier stade par une anémie. Cela s’accompagne de pâleur, fatigue, essoufflement et palpitations cardiaques. D’autres symptômes sont associés à un déficit de plaquettes empêchant le sang de coaguler normalement : saignements au niveau des gencives, bleus, menstruations anormalement abondantes ou encore de petites taches de sang dans l’épaisseur de la peau (pétéchies). Le système immunitaire étant défaillant, les patients peuvent également présente de la fièvre, des sueurs nocturnes et un risque d’infections accrue.

Les symptômes de la leucémie chronique, lors des premiers stades de la maladie, sont très diffus, voire inexistants. Ils apparaissent graduellement et sont associés comme pour la leucémie aiguë à une anémie. Les autres symptômes prédominants sont : fatigue, gonflement de la rate, gonflement des ganglions lymphatiques au niveau du cou, des aisselles et/ou de l’aine et infection des voies respiratoires supérieures.

Pendant les premiers mois de la maladie, les lymphomes, et en particulier ceux dits indolents, passent inaperçus. À un stade plus avancé, les lymphomes peuvent provoquer de la fatigue, la fièvre, des sueurs nocturnes ou une perte de poids inexpliquée. Certains ganglions peuvent être gonflés mais pas douloureux. Dans les cas avancés, le patient peut se plaindre de difficultés à respirer, d’une toux persistante ou de douleurs dans la poitrine, mais aussi de maux de ventre, de mal de dos ou de démangeaisons.

Chez environ 20 % des personnes atteintes de myélome multiple, la maladie ne provoque aucun symptôme et elle est découverte fortuitement à l’occasion d’une prise de sang ou d’une radiographie des os. Chez les personnes qui présentent des symptômes liées au myélome multiple, on peut observer les signes dit critères CRAB : douleurs osseuses et hyperCalcémie, insuffisance Rénale, Anémie, douleurs osseuses (Bone). On peut aussi noter des infections répétées, etc.

Découvrez-en plus sur le cancer du sang.

Pour savoir si les symptômes dont souffre le patient sont associés au diagnostic de cancer du sang (leucémie, lymphome ou myélome), plusieurs examens peuvent être réalisés comme :
– des examens sanguins (prises de sang, frottis) ;
– des examens cliniques (palpation des ganglions, de l’abdomen etc.) ;
– des biopsies ;
– de l’imagerie médicale (radiographie, scanner ou TEP (tomographie par émission de positons) ;
– des examens de la moelle osseuse par ponction.

Découvrez-en plus sur le cancer du sang.

Les cancers du sang se développent lorsque les cellules souches qui naissent dans la moelle osseuse sont altérées : soit leur développement est anormal (produites en excès et/ou ne parviennent pas à maturité), soit les cellules ne fonctionnent pas correctement.

Dans les deux cas, les cellules cancéreuses vont avoir les conséquences suivantes :
– Les cellules sanguines cancéreuses n’assureront pas leur rôle immunitaire et empêcheront les autres cellules sanguines saines (plaquettes et globules rouges) de se développer.
– Les cellules vont également se multiplier de façon extrêmement importante et envahir le sang de sorte que les cellules normales et certains organes deviendront incapables de fonctionner normalement, entraînant des symptômes.

Découvrez-en plus sur le cancer du sang.

Le cancer du sang est une famille de maladies (lymphome, myélome, leucémie) d’une grande diversité. Les traitements reflètent cette diversité, tout comme les chances de guérir : chaque situation est différente, suivant le stade de la maladie, l’âge, la forme de cancer, etc.

Les effets secondaires de la maladie et des traitements, immédiats et à long terme, varient eux aussi beaucoup.

Il n’y a donc pas de règle prédéfinie ; néanmoins, la recherche continue de faire des progrès pour trouver des solutions plus performantes et moins agressives à chaque forme de cancer du sang.

Découvrez-en plus sur le cancer du sang.

Le cancer du sang est une famille de maladies (lymphome, myélome, leucémie) d’une grande diversité. Les traitements reflètent cette diversité, tout comme les chances de guérir : chaque situation est différente, suivant le stade de la maladie, l’âge, la forme de cancer, etc.

Il n’y a donc pas de règle prédéfinie ; néanmoins, la recherche continue de faire des progrès pour trouver des solutions plus performantes et moins agressives à chaque forme de cancer du sang.

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La leucémie

La leucémie est un cancer du sang, qui se développe par le dérèglement de la production de cellules souches du sang (globules rouges, blancs, et plaquettes) par la moelle osseuse.

Découvrez-en plus sur la leucémie.

Les raisons pour lesquelles on développe une leucémie sont encore très mal connues, mais on « n’attrape » pas une leucémie comme on le ferait pour un virus par exemple. La leucémie n’est pas contagieuse (ni héréditaire)..

On sait qu’il existe plusieurs facteurs de risque reconnus et associés à la leucémie : l’exposition à des rayonnements ou à certaines substances chimiques, un système immunitaire déficient, tabagisme et surpoids, certaines maladies génétiques (syndrome de Down, syndrome de Li-Fraumeni, anémie de Fanconi etc.) ou virus (virus d’Epstein-Barr ou de l’hépatite), etc.

Cependant, ces facteurs de risque n’entrainent pas forcément une leucémie ; et à l’inverse, une leucémie peut survenir chez une personne ne présentant aucun de ces facteurs de risque.

Découvrez-en plus sur la leucémie.

La leucémie n’est pas héréditaire. Les raisons de la développer sont encore très mal connues, et on connait des facteurs de risque qui peuvent être partagés dans une famille ; mais elle ne se transmet pas en tant que tel.

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Les symptômes d’une leucémie varient selon le type de leucémie (ou cancer du sang).

Une leucémie aiguë se manifeste par différents symptômes apparaissant soudainement chez une personne qui, auparavant, se portait tout à fait bien. Dans un premier stade, ce déficit va se traduire par une anémie. Cela s’accompagne de pâleur, fatigue, essoufflement et palpitations cardiaques. D’autres symptômes sont associés à un déficit de plaquettes empêchant le sang de coaguler normalement : saignements au niveau des gencives, bleus, menstruations anormalement abondantes ou encore de petites taches de sang dans l’épaisseur de la peau (pétéchies). Le système immunitaire étant défaillant, les patients peuvent également présente de la fièvre, des sueurs nocturnes et un risque d’infections accrue.

Les symptômes de la leucémie chronique, lors des premiers stades de la maladie, sont très diffus, voire inexistants. Ils apparaissent graduellement et sont associés comme pour la leucémie aiguë à une anémie. Les autres symptômes prédominants sont : fatigue, gonflement de la rate, gonflement des ganglions lymphatiques au niveau du cou, des aisselles et/ou de l’aine et infection des voies respiratoires supérieures.

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Lorsque le patient présente un ou plusieurs des symptômes de la leucémie, le médecin effectue un examen physique et demande des analyses sanguines. La prise de sang permet de vérifier le nombre de cellules sanguines et de détecter si des cellules anormales sont présentes dans le sang.

Pour vérifier la présence de cellules cancéreuses dans le tissu qui régénère le sang, le médecin effectue une analyse de la moelle osseuse. L’examen s’effectue soit par ponction, soit par biopsie.

Afin d’établir un diagnostic précis de leucémie, une radiographie du thorax peut s’avérer nécessaire.

En fonction du type de leucémie, d’autres examens (scintigraphie, scanner, IRM…) peuvent être utiles pour vérifier si la maladie s’est étendue à d’autres organes (ganglions, foie, rate, cerveau…).

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Une leucémie peut être suspectée suite à une simple prise de sang, lorsque la numération formule sanguine est anormale : baisse du nombre de globules rouges, de plaquettes et de polynucléaires. Elle peut aussi mettre en évidence la présence de cellules leucémiques par une quantité de globules blancs anormalement élevée.

Si les résultats de la numération formule sanguine laissent suspecter une leucémie aiguë, le patient doit être adressé à un centre d’hématologie spécialisé pour confirmer le diagnostic grâce à un myélogramme.

D’autres examens biologiques permettent d’obtenir des données complémentaires afin de mieux caractériser la maladie et de définir s’il s’agit d’une leucémie aiguë ou chronique, et l’origine myéloblastique ou lymphoblastique de la maladie.

Découvrez-en plus sur la leucémie.

Il existe de nombreux types de leucémies mais la répartition en quatre grands sous-groupes est la plus répandue. La classification tient compte du type de cellules sanguines anormales en cause (myeloblastiques ou lymphoblastiques) et de la rapidité d’évolution pour distinguer quatre sous-types :
leucémie lymphoïde aigüe ;
leucémie myéloïde aigüe ;
leucémie lymphoïde chronique ;
leucémie myéloïde chronique.

Les leucémies peuvent également être myéloïdes ou lymphoïdes, toujours en fonction de la cellule dont elles sont originaires. Les cellules souches myéloïdes engendrent les globules rouges, les plaquettes et certains globules blancs (neutrophiles, éosinophiles, basophiles et monocytes). Les cellules souches lymphoïdes produisent les lymphocytes T et B.

Alors que les leucémies chroniques peuvent trouver leur origine dans une cellule souche ou, au contraire, déjà mature, les leucémies aiguës débutent dans des globules blancs à des stades très précoces de leur maturation. Elles se multiplient alors de manière plus ou moins anarchiques et envahissent la moelle osseuse, ce qui l’empêche de fabriquer les cellules normales du sang. Les leucémies chroniques évoluent le plus souvent lentement, par opposition aux leucémies aiguës qui se caractérisent par un fort pouvoir évolutif. Les Leucémies aiguës requièrent un traitement immédiat. Quant aux leucémies chroniques, elles ne font parfois l’objet que d’une simple surveillance.

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Il n’y a pas de leucémie plus grave qu’une autre. Même si certaines formes peuvent être plus agressives, ou laisser présager moins de chances de guérison, chaque cas est différent et il n’est ni possible ni souhaitable de généraliser.

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Il n’y a pas de leucémie moins grave qu’une autre. Certaines formes peuvent être plus ou moins agressives, ou laisser présager plus ou moins de chances de guérison, mais chaque cas est différent et il n’est ni possible ni souhaitable de généraliser.

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La leucémie peut être mortelle, tout dépend de la forme de leucémie, de son stade de développement lorsqu’elle est repérée, de l’état de santé général du patient et son âge, etc. Tous ces facteurs et bien d’autres doivent inciter à la prudence : il en faut jamais préjuger du résultat de la prise en charge en fonction de la seule forme de leucémie développée.

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Toutes les formes de leucémie offrent des chances de guérir, il faut toujours garder espoir. La connaissance des cancers du sang et de la moelle osseuse, et les solutions thérapeutiques associées, progressent grâce à la recherche.

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Il n’est pas possible de prédire les chances de guérir d’une leucémie pour plusieurs raisons : il y a un très grand nombre de formes de leucémies différentes, qui varient grandement de l’une à l’autre dans leur fonctionnement et effets ; tout dépend aussi de nombreux autres facteurs, tels que le stade de développement de la leucémie lorsqu’elle est identifiée, l’état général du malade et son âge, etc. Chaque cas est différent et il n’est pas souhaitable de généraliser.

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L’espérance de vie suite à une leucémie est extrêmement variable : il dépend de l’âge et de l’état de santé, de la forme de leucémie (aïgue ou chronique, myéloïde ou lumphoblastique, et bien des sous-formes associées à ces grandes catégories), etc. Certaines formes offrent 80% de guérison dès la 1ière ligne de traitement, d’autres à peine 20%. La situation est encore différente dans les leucémies chroniques, où les patients peuvent rester longtemps avec leur leucémie, celle-ci étant contrôlée par les traitements et permettant de vivre avec … la médiane de survie dépend notamment du stade de la leucémie, mais également d’autres facteurs.

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La leucémie aigue

La leucémie aiguë est avant tout un cancer du sang et de la moelle osseuse, l’usine qui fabrique les éléments du sang (globules rouges, blancs, et plaquettes), dans une forme très agressive à progression rapide (d’où le terme aiguë) qui peut rapidement engager le pronostic vital si elle n’est pas traitée. On distingue deux grandes familles : les leucémies aiguës myéloïdes (myéloblastiques) et lymphoïdes (lymphoblastiques). Dans les deux cas, c’est un dysfonctionnement de la moelle osseuse, qui se met à produire des globules blancs (de lignages lymphoïdes ou myéloïdes) défectueux. Ces derniers (blastes) restent immatures et vont empêcher la moelle osseuse de produire de bons globules rouges / blancs et plaquettes, entraînant de nombreux problèmes de santé.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique et la leucémie aigue lymphoblastique.

Les raisons pour lesquelles on développe une leucémie aiguë sont encore très mal connues, mais on « n’attrape » pas une leucémie comme on le ferait pour un virus par exemple. La leucémie aiguë n’est pas contagieuse (ni héréditaire).

On sait qu’il existe plusieurs facteurs de risque reconnus et associés à la leucémie : l’exposition à des rayonnements ou à certaines substances chimiques, un système immunitaire déficient, tabagisme et surpoids, certaines maladies génétiques (syndrome de Down, syndrome de Li-Fraumeni, anémie de Fanconi etc.) ou virus (virus d’Epstein-Barr ou de l’hépatite), etc.

Cependant, ces facteurs de risque n’entrainent pas forcément une leucémie aiguë ; et à l’inverse, une leucémie aiguë peut survenir chez une personne ne présentant aucun de ces facteurs de risque.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique et la leucémie aigue lymphoblastique.

Les symptômes de la leucémie aiguë accompagnent le développement, souvent très rapide (parfois en quelques jours), de la maladie. Ils surviennent suite au dérèglement de la moelle osseuse, l’usine qui fabrique les éléments du sang et qui se trouve perturbée par la prolifération des cellules leucémiques.

Quelques symptômes fréquents :

– La baisse du nombre de globules rouges (qui transportent l’oxygène dans le sang) engendre des difficultés respiratoires, une grande fatigue persistante, un essoufflement, etc.

– La diminution du nombre de globules blancs sains (qui aident à lutter contre les maladies) se traduit par une plus grande fragilité, des infections répétées ou persistantes, etc.

– Enfin, la baisse de fabrication de plaquettes (qui permettent au sang de coaguler) engendre des saignements (du nez, des gencives…), des ecchymoses plus fréquentes (bleus…) sans choc sérieux, voire des maux de tête, des saignements ou symptômes plus graves suivant le taux de plaquettes.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique et la leucémie aigue lymphoblastique.

Les traitements pour guérir d’une leucémie aiguë sont très variés et en constante amélioration, grâce à la recherche médicale. Chaque protocole de traitement va dépendre de la forme de la leucémie aiguë et de son stade de développement, de l’état du patient et de ses antécédents, etc. La chimiothérapie, la greffe de moelle osseuse, l’immunothérapie sont des approches très répandues.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique et la leucémie aigue lymphoblastique.

La leucémie chronique

La leucémie chronique peut être mortelle si elle n’est pas prise en charge. Pour autant, son évolution est lente et parfois aucun traitement ne sera nécessaire, si ce n’est une vigilance quant à son évolution. D’autres cas peuvent cependant révéler une forme étendue (surtout si elle est détectée tardivement) et/ou très agressive au moment du diagnostic. Une fois la prise en charge adéquate mise en place, la leucémie chronique évolue souvent très lentement et offre de bons pronostics, permettant de préserver la qualité et/ou la durée de vie.

Découvrez-en plus sur la leucémie myéloblastique chronique et la leucémie lymphoblastique chronique.

La leucémie aigue myéloblastique (myéloïde)

Une leucémie aiguë myéloblastique (myéloïde) est un cancer du sang et de la moelle osseuse, l’usine qui fabrique les éléments du sang (globules rouges, blancs, et plaquettes), dans une forme très agressive à progression rapide (d’où le terme aiguë). C’est un dysfonctionnement de la moelle osseuse, qui se met à produire des cellules sanguines défectueuses (des blastes myéloïdes). Leur multiplication incontrôlée va empêcher la moelle osseuse de produire normalement de bons globules rouges / blancs et plaquettes, entraînant de nombreux problèmes de santé.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique.

Les raisons pour lesquelles on développe une leucémie aiguë myéloblastique (myéloïde)  sont encore très mal connues, mais on « n’attrape » pas une leucémie myéloblastique comme on le ferait pour un virus par exemple. La leucémie aiguë myéloïde  n’est pas contagieuse (ni héréditaire).

On sait qu’il existe plusieurs facteurs de risque reconnus et associés à la leucémie : l’exposition à des rayonnements ou à certaines substances chimiques, un système immunitaire déficient, tabagisme et surpoids, certaines maladies génétiques (syndrome de Down, syndrome de Li-Fraumeni, anémie de Fanconi etc.) ou virus (virus d’Epstein-Barr ou de l’hépatite), etc.

Cependant, ces facteurs de risque n’entrainent pas forcément une leucémie aiguë myéloblastique ; et à l’inverse, une leucémie aiguë myéloïde  peut survenir chez une personne ne présentant aucun de ces facteurs de risque.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique.

L’espérance de vie avec une leucémie aiguë lymphoblastique (lymphoïde) est très variable, mais sans traitement la survie n’est que de quelques mois. Grâce aux protocoles de traitement actuels, environ 80 à 90% des patients atteints de leucémie aiguë lymphoblastique parviennent à une rémission complète.

Mais dans les faits chaque situation est différente et l’espérance de vie avec une leucémie aiguë lymphoïde dépend de nombreux facteurs (l’âge, le nombre de globules blancs, les changements qui affectent certains chromosomes) qui appellent à la prudence sur ces chiffres génériques.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue myéloblastique.

La leucémie aigue lymphoblastique (lymphoïde)

Une leucémie aiguë lymphoblastique (lymphoïde) est un cancer du sang et de la moelle osseuse, l’usine qui fabrique les éléments du sang (globules rouges, blancs, et plaquettes), dans une forme très agressive à progression rapide (d’où le terme aiguë). C’est un dysfonctionnement de la moelle osseuse, qui se met à produire des cellules sanguines défectueuses (des blastes lymphoïdes). Leur multiplication incontrôlée va empêcher la moelle osseuse de produire normalement de bons globules rouges / blancs et plaquettes, entraînant de nombreux problèmes de santé.

Découvrez-en plus sur la leucémie aigue lymphoblastique.

Les raisons pour lesquelles on développe une leucémie aiguë lymphoblastique (lymphoïde) sont encore très mal connues, mais on « n’attrape » pas une leucémie lymphoblastique comme on le ferait pour un virus par exemple. La leucémie aiguë lymphoïde n’est pas contagieuse (ni héréditaire).

On sait qu’il existe plusieurs facteurs de risque reconnus et associés à la leucémie : l’exposition à des rayonnements ou à certaines substances chimiques, un système immunitaire déficient, tabagisme et surpoids, certaines maladies génétiques (syndrome de Down, syndrome de Li-Fraumeni, anémie de Fanconi etc.) ou virus (virus d’Epstein-Barr ou de l’hépatite), etc.

Cependant, ces facteurs de risque n’entrainent pas forcément une leucémie aiguë lymphoblastique ; et à l’inverse, une leucémie aiguë lymphoïde peut survenir chez une personne ne présentant aucun de ces facteurs de risque.

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L’espérance de vie avec une leucémie aiguë lymphoblastique (lymphoïde) est très variable, mais sans traitement la survie n’est que de quelques mois. Grâce aux protocoles de traitement actuels, environ 80 à 90% des patients atteints de leucémie aiguë lymphoblastique parviennent à une rémission complète.

Mais dans les faits chaque situation est différente et l’espérance de vie avec une leucémie aiguë lymphoïde dépend de nombreux facteurs (l’âge, le nombre de globules blancs, les changements qui affectent certains chromosomes) qui appellent à la prudence sur ces chiffres génériques.

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La leucémie myéloblastique (myéloïde) chronique

Une leucémie myéloblastique chronique (ou leucémie myéloïde chronique) est un cancer du sang et de la moelle osseuse (l’usine qui fabrique les éléments du sang – globules rouges, blancs, et plaquettes), dans une forme qui évolue graduellement et lentement (d’où le terme chronique).

La leucémie myéloïde chronique fait partie des maladies du sang regroupées sous le nom de « syndromes myéloprolifératifs ».

C’est un dysfonctionnement de cette moelle osseuse, qui se met à produire des cellules sanguines défectueuses (des cellules myéloïdes avec une anomalie chromosomique, souvent le chromosome de Philadelphie). Leur multiplication incontrôlée et leur accumulation progressive vont empêcher la moelle osseuse de produire normalement de bons globules rouges / blancs et plaquettes.

Découvrez-en plus sur la leucémie myéloblastique chronique.

La leucémie myéloblastique chronique (ou leucémie myéloïde chronique) est provoquée par un dérèglement de la moelle osseuse (l’usine qui fabrique les éléments du sang – globules rouges, blancs, et plaquettes), qui se met à produire des cellules sanguines défectueuses (des cellules myéloïdes avec une anomalie chromosomique).

Cette anomalie génétique est un réarrangement anormal des chromosomes,  deux chromosomes échangeant accidentellement une partie de leurs gènes de manière réciproque (translocation), provoquant l’apparition d’un chromosome Philadelphie (du nom de la ville des Etats-Unis où travaillaient les deux chercheurs qui l’ont découvert dans les années 60).

La cause de cette anomalie génétique n’est pas encore connue, même si on a noté des facteurs de risque comme l’exposition à de fortes doses de radiations ou à certaines substances chimiques (qui ne conduisent pas nécessairement au développement de celle-ci).

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La leucémie myéloïde chronique (ou leucémie myéloblastique chronique) n’est pas un cancer dit « courant » (872 Français en 2018). Elle touche globalement moins les jeunes, avec un taux d’incidence qui augmente avec l’âge (âge médian autour de 61 ans).

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Le diagnostic de leucémie myéloïde (myéloblastique) chronique est établi à la suite d’un examen de routine ou sur la base de symptômes identifiés. De manière courante dans les leucémies : fatigue, saignements, ecchymoses (bleus) pour des chocs mineurs, voire gêne abdominale, augmentation de taille de la rate (engendrant une gêne dans l’abdomen et dans la poitrine), essoufflement, etc.

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Une leucémie myéloïde (myéloblastique) chronique est suspectée dès lors que la numération formule sanguine met en évidence la présence de blastes (globules blancs immatures), signe d’un dérèglement de de la moelle osseuse (l’usine qui fabrique les éléments du sang : globules rouges et blancs, plaquettes).

Des examens complémentaires sont nécessaires pour confirmer le diagnostic : myélogramme, étude des chromosomes des cellules (par exemple pour identifier le chromosome de Philadelphie)…

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Vivre avec une leucémie myéloïde (myéloblastique) chronique est possible grâce aux thérapies ciblées mises en œuvre. Grâce aux traitements, pris régulièrement sans arrêt, on peut maintenant observer des réponses moléculaires profondes. Dès lors que cette réponse moléculaire se prolonge suffisamment longtemps, par exemple 24 à 36 mois, on peut discuter de l’arrêt du traitement dans des conditions strictes de surveillance. Cela concerne plus de la moitié des malades. Pour l’autre moitié des patients, qui ont dû reprendre le traitement parce que la maladie ré évoluait, ce traitement est à nouveau efficace.

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Les traitements pour guérir d’une leucémie myéloïde (myéloblastique) chronique s’appuient sur des thérapies ciblées (utilisation d’inhibiteurs des tyrosines kynases – ITK) et sont en constante amélioration, grâce à la recherche médicale. Chaque protocole de traitement va dépendre de la maladie et de son stade de développement (phases chronique, d’accélération ou aiguë), de l’état du patient et de ses antécédents, etc.

Grâce aux traitements, pris régulièrement sans arrêt, on peut maintenant observer des réponses moléculaires profondes. Dès lors que cette réponse moléculaire se prolonge suffisamment longtemps, par exemple 24 à 36 mois, on peut discuter de l’arrêt du traitement dans des conditions strictes de surveillance. Cela concerne plus de la moitié des malades. Pour l’autre moitié des patients, qui ont dû reprendre le traitement parce que la maladie ré évoluait, ce traitement est à nouveau efficace.

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Une leucémie myéloïde (myéloblastique) chronique est de bon pronostic à la condition d’un traitement adapté et suivi. Mais c’est une généralité à prendre avec prudence et l’espérance de vie dépendra de nombreux facteurs : antécédents médicaux, type et stade de leucémie, prise assidue et réponse au traitement, etc.

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La leucémie lymphoblastique (lymphoïde) chronique

Une leucémie lymphoïde chronique (ou leucémie lymphoblastique chronique) est un cancer du sang et de la moelle osseuse (l’usine qui fabrique les éléments du sang – globules rouges, blancs, et plaquettes), dans une forme qui évolue graduellement (d’où le terme chronique). C’est un dysfonctionnement de cette moelle osseuse, qui se met à produire des cellules sanguines défectueuses (des blastes lymphoïdes). Leur multiplication incontrôlée et leur accumulation progressive dans la moelle osseuse, le sang, la rate et les ganglions lymphatiques, vont empêcher la moelle osseuse de produire normalement de bons globules rouges / blancs et plaquettes, entraînant de nombreux problèmes de santé.

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La leucémie lymphoïde chronique (ou leucémie lymphoblastique chronique) est provoquée par un dérèglement de la moelle osseuse (l’usine qui fabrique les éléments du sang – globules rouges, blancs, et plaquettes), qui se met à produire des cellules sanguines défectueuses (des blastes lymphoïdes).

Les raisons pour lesquelles on développe une leucémie lymphoïde chronique sont encore mal connues, mais on « n’attrape » pas une leucémie lymphoblastique chronique comme on le ferait pour un virus par exemple. La leucémie lymphoïde chronique n’est pas contagieuse (ni héréditaire).

On sait qu’il existe plusieurs facteurs de risque associés à la leucémie, comme l’exposition à de fortes doses de radiations ou à certaines substances chimiques, mais ils n’entrainent pas forcément une leucémie ; à l’inverse, une leucémie lymphoblastique chronique peut survenir chez une personne ne présentant aucun des facteurs de risque identifiés.

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La leucémie lymphoïde (lymphoblastique) chronique progresse lentement, avec une évolution clinique très hétérogène selon les cas, et plusieurs stades qui permettent des prises en charge différentes. Courante, la classification de Binet propose 3 stades en fonction de l’étendue de la maladie dans les zones ganglionnaires, du taux d’hémoglobine et du nombre de plaquettes. D’autres informations (sur des marqueurs par exemple) sont nécessaires pour connaître la vitesse d’évolution de la maladie et évaluer la nécessité et la teneur d’un traitement. Moins de 10% des leucémies lymphoïdes chroniques constituent une forme agressive au moment du diagnostic.

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Une leucémie lymphoïde (lymphoblastique) chronique se diagnostique grâce à une numération formule sanguine (ou hémogramme), par prise de sang. Cela permet :

– D’évaluer le nombre de lymphocytes : s’il est excessif, on renouvelle l’examen pour voir si l’excès perdure (car une augmentation ponctuelle est possible, suite à une infection par exemple) ;

– De déterminer les caractéristiques des lymphocytes, pour identifier la forme de maladie à l’origine de l’excès.

Un examen clinique du patient (contrôle de ganglions par palpation, etc.) et l’étude des antécédents familiaux permettent de compléter la démarche pour s’assurer du diagnostic de leucémie lymphoïde chronique.

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Vivre avec une leucémie lymphoïde (lymphoblastique) chronique est possible, même si l ‘évolution est très hétérogène selon les cas.

Le plus souvent les personnes présentant des formes de bon pronostic ne recevront pas de traitement sauf si constatation d’une évolution de leur maladie, et des malades ayant des facteurs de bon pronostic peuvent vivre vingt ou trente ans sans traitement.

En cas de traitement, des molécules comme l’Ibrutinib permettent une amélioration considérable des survies sans progression, et de nouveaux traitements se développent (comme le Vénétoclax associé à l’Obinutuzumab).

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Les traitements pour guérir d’une leucémie lymphoïde (lymphoblastique) chronique s’appuient le plus souvent sur des molécules (comme l’Ibrutinib) pour les stades avancés et/ou évolutifs, mais des malades ayant des facteurs de bon pronostic peuvent vivre vingt ou trente ans sans traitement. De nouveaux traitements se développent (comme le Vénétoclax associé à l’Obinutuzumab). Quand la maladie survient chez le sujet jeune, on peut aussi tenter une allogreffe de moelle osseuse.

Chaque protocole de traitement va dépendre de la maladie et de son stade de développement, de l’état du patient et de ses antécédents, etc.

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La plupart du temps, la leucémie lymphoïde (lymphoblastique) chronique est une maladie indolente permettant une survie très longue. Certains malades peuvent vivre trente ans sans même devoir prendre de traitement. Mais à l’inverse, certains cas présentent des formes agressives et fortement évolutives nécessitant une prise en charge spécifique.

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Le lymphome

Le lymphome est un cancer du sang qui se développe suite à un défaut de fabrication des lymphocytes, conduisant à la production de cellules anormales. Celles-ci peuvent proliférer de deux manières : en se divisant plus vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux.

Il existe deux principaux types de lymphomes :

– le lymphome hodgkinien ou lymphome de Hodgkin, auparavant appelé maladie de Hodgkin ;

– les lymphomes non hodgkiniens : ils forment un vaste groupe d’environ 80 maladies.

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Le lymphome hodgkinien ou lymphome de Hodgkin est un cancer du sang qui se développe suite à un défaut de fabrication des lymphocytes, conduisant à la production de cellules anormales, la cellule de Reed Sternberg qui dérive d’un lymphocyte B anormal. La maladie de Hodgkin touche en particulier les jeunes adultes (entre 20 et 40 ans).

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Le lymphome non-hodgkinien est un vaste groupe d’environ 80 maladies, des cancers du sang retrouvés plus fréquemment chez les personnes autour de 60 ans. On distingue :

– le lymphome diffus à grandes cellules B. Il s’agit de la forme la plus fréquente de lymphome non hodgkinien. Les lymphocytes B malades, très gros, sont dispersés dans les tissus atteints.

– Le lymphome folliculaire. Il se développe à partir de lymphocytes B cancéreux qui se regroupent en amas arrondis dans les ganglions ou d’autres tissus atteints, d’où l’adjectif « folliculaire ». C’est un lymphome indolent.

– Le lymphome de la zone marginale. Il s’agit d’un lymphome de type B qui n’atteint habituellement que les ganglions lymphatiques. Dans de rares cas, il peut apparaître dans d’autres organes situés à l’extérieur des ganglions lymphatiques (maladie extraganglionnaire). Il se développe parfois dans la rate ou la moelle osseuse. C’est aussi un lymphome indolent.

– Le lymphome du manteau. Il s’agit d’un lymphome qui affecte les lymphocytes B présents dans une zone particulière du ganglion lymphatique, appelée « zone du manteau ».

– Le lymphome T périphérique. Il s’agit d’un lymphome qui se développe aux dépens des lymphocytes T. C’est le type le plus courant de lymphome non hodgkinien de type T.

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Pendant les premiers mois de la maladie, les lymphomes, et en particulier ceux dits indolents, passent inaperçus. À un stade plus avancé, les lymphomes peuvent provoquer de la fatigue, la fièvre, des sueurs nocturnes ou une perte de poids inexpliquée. Certains ganglions peuvent être gonflés mais pas douloureux. Dans les cas avancés, le patient peut se plaindre de difficultés à respirer, d’une toux persistante ou de douleurs dans la poitrine, mais aussi de maux de ventre, de mal de dos ou de démangeaisons.

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Les causes exactes qui provoquent un lymphome ne sont pas totalement connues.

Concernant le lymphome hodgkinien, peu de facteurs de risque ont été identifiés. En revanche, on sait que les personnes atteintes par le VIH, virus responsable du sida, ont plus de risque de développer un lymphome hodgkinien. Des interrogations existent également quant à un facteur héréditaire. Certaines données semblent suggérer que les autres membres de la famille d’un patient atteint d’un lymphome hodgkinien ont légèrement plus de risque que la moyenne de développer cette maladie.

Concernant le lymphome non hodgkinien, la recherche a mis en évidence différents facteurs de risque tels que les antécédents familiaux, le statut immunitaire ou encore l’exposition à des produits toxiques. Toutefois, seul un tiers des cas de lymphome non hodgkinien s’explique par la présence d’un ou deux de ces facteurs de risque. La survenue d’un lymphome non hodgkinien pourrait être favorisée par une combinaison de plusieurs de ces facteurs de risque.

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Pour établir le diagnostic du lymphome, le médecin réalise dans un premier temps un examen clinique.

Le médecin examine les régions où se trouvent les ganglions, notamment sous le menton, dans le cou au-dessus des épaules, dans la région des amygdales, au niveau des coudes, de l’aine et sous les aisselles. Il examine également les autres parties du corps afin de déceler des signes traduisant une augmentation de volume des ganglions dans le thorax ou l’abdomen. Il palpe aussi l’abdomen pour déterminer si certains organes internes ont grossi, notamment le foie et la rate.

A la suite de cet examen clinique, si la présence d’un lymphome est suspectée, des examens complémentaires seront prescrits. Ces examens incluent généralement des examens sanguins, des examens d’imagerie médicale et une biopsie d’un ou de plusieurs ganglions qui permettront d’établir le diagnostic de lymphome et d’évaluer son extension.

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Les lymphomes font partie des cancers que l’on guérit grâce aux traitements modernes tels que la chimiothérapie, la radiothérapie et l’immunothérapie. Une greffe de cellules souches autologue ou allogénique est parfois nécessaire. Sauf cas exceptionnel, la chirurgie n’intervient qu’au moment du diagnostic du lymphome.

La réponse aux traitements des différents lymphomes dépend du type et du stade du lymphome, ainsi que d’un certain nombre d’autres facteurs propres à chaque situation.

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Il n’y a pas de lymphome plus grave qu’un autre et l’évolution de ces pathologies dépend de la forme de lymphome dont il est question.

Ainsi, le pronostic et le traitement d’un lymphome non hodgkinien varient en fonction des sous-types, du grade de la maladie, de l’âge du patient et de l’extension (nombre de ganglions atteints) de la maladie. Certaines formes indolentes (donc à évolution lente) sont surveillées et ne recevront de traitement que si une évolution de leur maladie est constatée.

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Le myélome

Le myélome multiple (ou myélome, ou maladie de Kahler) un est cancer qui se caractérise par une accumulation anormale et incontrôlée d’un type de globules blancs, les plasmocytes, dans la moelle osseuse. Envahie, cette dernière produit moins de cellules sanguines saines (globules rouges & blancs, plaquettes). En outre, ces plasmocytes malades stimulent la destruction de l’os et limitent la formation osseuse.

On l’appelle myélome « multiple » car plusieurs localisations osseuses sont atteintes simultanément.

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Chez environ 20 % des personnes atteintes de myélome multiple, la maladie ne provoque aucun symptôme et elle est découverte fortuitement à l’occasion d’une prise de sang ou d’une radiographie des os. Chez les personnes qui présentent des symptômes liées au myélome multiple, on peut observer les symptômes suivants :

– douleurs osseuses et hyperCalcémie, soit un taux sanguin de calcium trop élevé dû à la destruction des os qui libère de grandes quantités de calcium) : bouche sèche, nausées, vomissements, etc.

– insuffisance Rénale, autrement dit un dysfonctionnement des reins qui ne font plus correctement leur travail d’épuration de l’organisme

Anémie, soit une diminution du taux d’hémoglobine dans le sang, se traduisant par de la fatigue, des vertiges et un essoufflement à l’effort.

– douleurs osseuses (Bone) et des fractures osseuses spontanées (qui font rechercher une ostéoporose)

Ces quatre signes sont connus sous le nom de critères CRAB.

On peut aussi noter :

– des infections répétées (pulmonaires, ORL, etc.) liées à la diminution de production de lymphocytes B par la moelle osseuse ;

– des signes liés à une viscosité du sang trop élevée due à la grande quantité d’immunoglobulines circulantes : troubles visuels, maux de tête, confusion, etc. ;

– des signes liées à l’accumulation d’anticorps dans certains organes : troubles du rythme cardiaque, sensations anormales et douloureuses dans les pieds et les mains (« neuropathie périphérique »), douleurs dans les poignets (« syndrome du canal carpien »), etc.

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Les signes cliniques et/ou biologiques du myélome ne sont pas spécifiques de ce cancer et ne permettent donc pas à eux seuls le diagnostic, sans examens complémentaires. L’ordre et le type d’examens du bilan diagnostique varie selon les patients. Cette étape peut sembler longue, mais un bilan précis est indispensable pour proposer un traitement adapté.

A l’issue du bilan, si aucun signe de la maladie n’est détecté, le myélome est classé asymptomatique. Si le myélome est évolué et provoque des signes cliniques et/ou biologiques, il est alors classé symptomatique.

Ces examens permettent également de déterminer le degré d’évolution du myélome et ses caractéristiques.

Ces données ainsi que votre état de santé général et votre âge sont les principaux éléments qui permettent de vous proposer la prise en charge la plus adaptée à votre situation.

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Le myélome multiple connaît une évolution que l’on identifie généralement en 3 stades, ce qui aide les médecins à déterminer le traitement (avec l’âge et d’autres paramètres).

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Le myélome multiple ne peut pas être guéri. Le but du traitement est de réduire les symptômes, de ralentir l’évolution (progression) de la maladie et d’arriver à une rémission de la maladie. La rémission pour le myélome multiple est atteinte lorsque la plupart ou la totalité des signes et symptômes de la maladie ont disparu.

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Le patient atteint de myélome est amené à vivre au quotidien avec les effets de la maladie et des traitements. Le suivi au fil des ans implique un contrôle médical rigoureux (pour suivre l’évolution du myélome), un soutien psychologique, une gestion active de la douleur et un suivi nutritionnel adapté.

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Aujourd’hui, grâce aux nouvelles classes thérapeutiques, les patients atteint d’un myélome gagnent jusqu’à 10 ans d’espérance de vie. Les sujets âgés sont quasiment au même niveau d’espérance de vie que la population générale. L’amélioration de la prise en charge permet de bonnes réponses (complète ou semi-complète) dans 2/3 des cas. La survie moyenne est supérieure à 6 ans au stade I, 5 ans au stade II et 3 ans au stade III.

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Les traitements

La chimiothérapie est un traitement consistant à administrer des médicaments qui tuent les cellules cancéreuses ou qui limitent leur croissance, généralement par perfusion lente dans une veine, mais de plus en plus souvent aussi par voie orale sous forme de gélule ou comprimé.

Celle-ci va venir détruire les cellules de la moelle osseuse (les mauvaises comme les bonnes) afin de lui permettre d’atteindre une rémission et revenir à une production normale des cellules sanguines saines.

Le mode d’administration n’est pas un choix, il dépend de chaque situation. Le cathéter, tuyau souple et fin introduit directement dans une veine, permet d’éviter d’abîmer les veines du bras en cas de de perfusions régulières.

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Outre le nombre de cellules sanguines en forte diminution (globules rouges, globules blancs, plaquettes), la chimiothérapie peut avoir certains effets secondaires : nausées, perte d’appétit, perte des cheveux et des poils, réactions cutanées, fatigue, etc.

Chaque patient va ressentir les effets différemment. Pour plus de détails en fonction de la chimiothérapie spécifique que vous recevez, rapprochez-vous de votre hématologue.

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Selon le type de cancer du sang et les spécificités du patient, une greffe peut être nécessaire afin de “relancer” la moelle osseuse. La greffe de moelle osseuse n’est pas systématique pour tous les patients souffrant de leucémie. Elle est souvent proposée comme traitement de consolidation afin d’éviter une rechute, ou en cas d’impasse thérapeutique.

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Préalablement à la greffe, le patient reçoit un traitement de conditionnement (chimiothérapie, parfois complétée par de la radiothérapie), qui vise à éliminer les cellules de la moelle osseuse malade afin d’éviter les risques de rejet de la greffe. La greffe de moelle osseuse en tant que telle n’est pas une intervention chirurgicale, mais une perfusion qui dure quelques heures.

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Les infections (bactériennes, parfois virales ou fongiques) constituent le risque le plus fréquent, en attendant que les globules blancs du patient soient produits à nouveau. C’est pour cela que le patient est isolé en chambre stérile. On peut aussi souffrir de saignements, anémie…

Des effets secondaires peuvent apparaître à court ou long termes, la plupart disparaissant d’eux-mêmes ou après traitement.

Dans certains cas de greffe peut se produire une réaction du greffon contre l’hôte (GvH – les cellules saines du donneur voient les cellules du receveur comme des étrangères et les attaquent).

Pour plus de détails sur les risques liés à la greffe, rapprochez-vous de votre hématologue.

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En cas de greffe autologue ou autogreffe, le malade est son propre donneur de moelle osseuse.

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Pour l’autogreffe, on prélève certaines cellules du patient avant les traitements, qui seront traitées en laboratoire avant d’être réinjectées au même patient. Comme pour une allogreffe, un traitement de conditionnement (chimiothérapie, parfois complétée par de la radiothérapie) est nécessaire.

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En cas de greffe allogénique, ou allogreffe, le malade et le donneur de moelle osseuse sont deux personnes distinctes.

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Le terme allogreffe, ou allogénique, signifie que le greffon provient d’un autre individu que le patient.

Préalablement à la greffe, le patient reçoit un traitement de conditionnement (chimiothérapie, parfois complétée par de la radiothérapie), qui vise à éliminer les cellules de la moelle malade afin d’éviter les risques de rejet de la greffe. La greffe de moelle osseuse en tant que telle n’est pas une intervention chirurgicale, mais en une perfusion qui dure quelques heures.

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Il s’agit d’une greffe pour laquelle le donneur (haplo-identique) est un membre de la famille semi-compatible (contrairement à la greffe phéno-identique), qui peut être la mère ou le père de la personne, son enfant, son frère ou sa sœur ou parfois un cousin ou une cousine. Cela offre une alternative efficace lorsqu’on ne trouve pas de donneur parfaitement compatible.

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La thérapie ciblée est un traitement dit de précision qui vise spécifiquement les cellules cancéreuses ou ce qui les « alimentent », pour les détruire, freiner leur développement, les inhiber. Ces traitements plus sélectifs permettent de limiter les effets sur les cellules saines du corps et les effets secondaires.

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L’immunothérapie consiste à stimuler l’immunité du patient, c’est-à-dire à utiliser son propre système de défense pour lutter contre les cellules cancéreuses.

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L’immunothérapie consiste à stimuler les défenses immunitaires du patient, actuellement selon 3 grands types de stratégie.

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De manière générale, on peut rencontrer de la fatigue, des démangeaisons, des diarrhées, de nausées. Les effets secondaires dépendent du patient et de la stratégie de soins choisie, parlez-en avec votre hématologue.

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Il s’agit d’un traitement d’immunothérapie, appelé Chimeric Antigen Receptor (CAR) et utilisant les lymphocytes T. On transforme des cellules du patient (les lymphocytes T) en médicament “vivant”, qui va savoir reconnaitre spécifiquement les cellules malades. Ces traitements, récents et en cours de développement et d’expérimentation, sont prometteurs !

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Les dons de vie

Le don de sang total

Le donneur ne ressent rien plus qu’un léger pincement au creux du bras. On peut s’appliquer de la crème EMLA 1h avant le don, elle anesthésie localement la peau (sur prescription médicale, demander une ordonnance à son médecin généraliste).

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Chaque cas est particulier : consultez la FAQ de l’EFS.

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Les poches contiennent de 420 à 480 mml (un adulte à environ 5 litres de sang), une quantité minime vite compensée par le corps, mais cruciale pour sauver des vies.

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Il faut donner au minimum 400 ml de sang pour qu’une poche contienne la dose thérapeutique suffisante. En-dessous de 50kg, on n’a pas assez de sang dans le corps pour donner 400ml.

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Il faut attendre 4 mois après un tatouage avant d’aller donner son sang.

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Selon les critères de qualifications pour le don de sang, les personnes diabétiques traitées par injection d’insuline ne sont pas éligibles. La raison invoquée est le risque potentiel d’infection d’une maladie du sang pour le receveur compte tenu que le donneur fait l’usage quotidien d’aiguilles.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 4 semaines (28 jours) après le début des symptômes (ou 14 jours après leur fin) avant d’aller faire un don de sang.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 14 jours avant d’aller faire un don de sang ; si vous faites un test négatif, vous pouvez même y aller sans attendre.

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Le don de plaquettes

Les plaquettes sanguines sont des cellules qui naissent dans la moelle osseuse et jouent un rôle essentiel dans la coagulation du sang (par exemple après une blessure, plaie, coupure…) : découvrez-en plus sur la page du don de plaquettes.

Le donneur ne ressent rien plus qu’un léger pincement au creux du bras. On peut s’appliquer de la crème EMLA 1h avant le don, elle anesthésie localement la peau (sur prescription médicale, demander une ordonnance à son médecin généraliste).

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Chaque cas est particulier : consultez la FAQ de l’EFS.

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Il n’y a pas de raison physique à la fatigue puisqu’on restitue au donneur les globules rouges. Il est simplement recommandé après le don de boire pour compenser la perte de volume de liquide.

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On a entre 150 000 et 450 000 plaquettes / mm³ (un malade 20 000 m³), et on en donne entre 1 et 5%. Cela permet de transfuser un adulte ou 2 à 3 enfants.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 4 semaines (28 jours) après le début des symptômes (ou 14 jours après leur fin) avant d’aller faire un don de plaquettes.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 14 jours avant d’aller faire un don de plaquettes ; si vous faites un test négatif, vous pouvez même y aller sans attendre.

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Le don de plasma

Le donneur ne ressent rien plus qu’un léger pincement au creux du bras. On peut s’appliquer de la crème EMLA 1h avant le don, elle anesthésie localement la peau (sur prescription médicale, demander une ordonnance à son médecin généraliste).

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Chaque cas est particulier : consultez la FAQ de l’EFS.

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Il n’y a pas de raison physique à la fatigue puisqu’on restitue au donneur les globules rouges. Il est simplement recommandé après le don de boire pour compenser la perte de volume de liquide.

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Il faut donner au minimum 400 ml de sang pour qu’une poche contienne la dose thérapeutique suffisante. En-dessous de 55kg, on n’a pas assez de sang dans le corps pour donner 400ml.

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Le plasma de donneurs de groupe AB convient à tous les receveurs : ils sont « donneurs universels de plasma ». Et comme ils ne représentent que 4 % de la population, ils sont particulièrement recherchés pour ce type de don de sang. Tous les groupes sanguins peuvent donner leur plasma.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 4 semaines (28 jours) après le début des symptômes (ou 14 jours après leur fin) avant d’aller faire un don de plasma.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 14 jours avant d’aller faire un don de plasma ; si vous faites un test négatif, vous pouvez même y aller sans attendre.

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Le don de moelle osseuse

Il se fait au plus proche de chez soi :

  • par prélèvement dans l’os du bassin (en quelques secondes, sans trace et sans douleur), utilisée dans 15% des cas environ (souvent plus efficace pour les greffes d’enfants) ;
  • ou en prélèvement sur le même principe que le don de plaquettes par exemple (85% des cas).

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Il faut un certain degré de compatibilité avec le patient, d’où une recherche prioritaire dans la famille, puis dans le registre international de donneurs volontaires de moelle osseuse. Plus il y a d’inscrits, plus les chances de sauver le patient sont grandes.

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La 1ière étape est de s’inscrire pour être donneur volontaire de moelle osseuse. Si un jour on est compatible, on a environ 1 mois pour s’organiser (tout est gratuit et pris en charge), d’autant qu’il faut aussi préparer le malade.

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On ne donne qu’une seule fois sa moelle osseuse à un patient inconnu. Néanmoins, si par la suite un membre de notre famille en a besoin, on peut bien sûr donner à nouveau.

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Il y a deux manières de prélever : soit dans le grand os plat du bassin (c’est plus simple), sous une anesthésie de confort qui permet de ne rien sentir (et à mille lieues de la moelle épinière, avec laquelle il y a souvent confusion) ; soit par prélèvement, assez similaire à un don de plaquettes.

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Oui tout à fait, mais par mesure de sécurité on vous demande d’attendre 4 semaines (28 jours) avant de faire une démarche d’inscription sur le registre des donneurs de moelle osseuse.

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Oui tout à fait, vous pouvez faire la démarche d’inscription sur le registre des donneurs de moelle osseuse.

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Le don de sang de cordon ombilical

Déchet opératoire, le cordon ombilical est transporté dans une autre salle pour y prélever les cellules : il n’y a donc aucun risque pour la mère ou l’enfant et cela ne modifie pas les gestes médicaux de l’accouchement.

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Les équipes médicales doivent avoir reçu une formation spécifique, la maternité doit avoir l’équipement nécessaire, etc. Retrouvez les maternités habilitées ici.

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Conservé 2 mois dans de l’azote liquide, il sera ensuite traité et répertorié par l’établissement de transfusion sanguine d’Annemasse.

Il pourra plus tard être administré à des patients (atteints de leucémie, lymphome, etc.) : elles vont migrer dans la moelle osseuse, se multiplier et régénérer les cellules sanguines du malade.

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À ce jour, il n’y a pas de preuves de l’intérêt d’une telle utilisation pour traiter les maladies hématologiques, étant bien établi que nombre de leucémies de l’enfant sont présentes dès la naissance, et donc déjà dans le sang placentaire. De plus, il ne faut compter sur aucune activité immunologique du greffon contre la maladie  pour ces leucémies.

Par ailleurs, l’utilisation de ces cellules souches pour une médecine régénérative n’est pas à privilégier. Ce domaine est toujours au stade de la recherche fondamentale. Aucune application thérapeutique n’est envisageable avant plusieurs dizaines d’années, c’est-à-dire à une date où l’utilité du greffon reste encore inconnue.

Enfin, l’éventuel « partage » en 2 du prélèvement (moitié autologue, moitié allogénique) est techniquement inadéquate (quantité prélevée trop faible).

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